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10 jours pour éliminer les excès des fêtes



Jour 1 - J'allège ma digestion

Après des excès, les organes du métabolisme énergétique, engorgés, tournent au ralenti. En épurant son assiette, on leur facilite la tâche.

  • Que du naturel. Les produits transformés renferment des additifs, des graisses saturées et des sucres modifiés qui perturbent la digestion.

  • Exit le sel et le sucre. Le sel en excès retarde l’élimination des déchets en retenant l’eau dans les tissus. Quant aux produits sucrés, ils fatiguent le pancréas qui est obligé d’hyper-sécréter de l’insuline.

  • Du maigre. Les lipides, surtout ceux saturés d’origine animale, augmentent le travail hépatique. Exit crème, beurre, viandes grasses, fromages, charcuteries.

  • Déjeuner blanc vert. On déjeune d’un morceau de viande blanche avec des légumes verts et un peu de féculents. Puis un laitage.

  • Dîner léger. Pas de féculents, et peu de produits riches en protéines animales (viande, poisson).

  • Du tout cuit. Le cru donne du fil à retordre au système digestif. Vive la vapeur, à l’étouffée, les papillotes…


Jour 2 - Je filtre les toxines

L’eau facilite le travail des organes émonctoires (surtout les reins), évacue les toxines hydrosolubles, favorise le transit intestinal et fluidifie le sang.

  • Sous perfusion continue. L’idéal est de s’hydrater tout au long de la journée en privilégiant de l’eau plate, du thé vert et des infusions entre les repas, et une eau riche en bicarbonates à table (Saint-Yorre, Vichy Célestins, Badoit, Salvetat...) en quantité modérée (un à deux verres).

  • Des soupes. Sans féculents ni matières grasses, elles hydratent, reminéralisent l’organisme et, grâce à l’association eau + fibres des légumes, boostent l’élimination des déchets. Plutôt le soir, car le repas est plus léger, et on peut ajouter un bouillon au déjeuner.


Jour 3 - Je rétablis l'équilibre acido-basique

L’excès de produits animaux contribue à acidifier l’organisme, et entraîne une surproduction d’acide urique. On augmente la part végétale, à l’effet alcalinisant, au détriment de l’animal, acidifiant.

  • Des légumes à gogo. Au déjeuner et au dîner, sans se restreindre car ils sont peu énergétiques mais riches en fibres, vitamines et minéraux. Ils renferment notamment du potassium, à l’action proche des diurétiques sur l’élimination urinaire du sodium et de l’eau.

  • Deux fruits par jour. Eux aussi sont diurétiques et reminéralisants. Mais comme ils sont également sucrés, on en maîtrise les quantités (un fruit = 150 g environ). L’acide citrique du citron se transforme en citrate dans l’estomac qui contribue à l’alcalinisation.

  • Des légumineuses. Elles sont riches en protéines et minéraux et, surtout, en fibres qui boostent le transit et l’élimination des toxines. On les introduit le soir, en remplacement de la viande ou du poisson.

Jour 4 - Je calme l'inflammation Le déséquilibre acido-basique, l’excès de graisses saturées, de sucre et d’alcool favorisent un état inflammatoire favorable à la prise de poids. On mise sur les aliments anti-inflammatoires.

  • Une cuillerée de curcuma chaque jour. Grâce à ses différentes substances qui agissent en synergie, cette épice lutte activement contre les états inflammatoires. On en glisse dans les légumes.

  • Une portion de poisson gras. Saumon, maquereau, sardine, hareng, truite saumonée... ils sont riches en oméga-3 et recommandés deux fois par semaine!

  • Des huiles de colza, noix et lin pour assaisonner. Elles sont riches en oméga-3 ! Une cuillerée à chaque repas, en association avec l’huile d’olive qui est gorgée d’antioxydants.

  • Une collation futée. Deux carrés à plus de 70 % de cacao et une dizaine d’amandes, noix, noisettes... le goûter idéal pour se caler et faire du bien à son organisme.


Jour 5 - Je régénère mon foie

Les excès de graisses, d’alcool et de sucre l’ont mis à rude épreuve. Après quelques jours de mise au repos du système, c’est le moment de lui donner un coup de pouce avec les aliments qui boostent son activité.

  • Le radis noir. Excellent draineur de la vésicule biliaire et du foie, il favorise l’élimination des toxines et des déchets et possède un effet antibactérien sur la flore digestive.

  • L’artichaut. Il contient différents actifs qui stimulent la production de bile. En plus, il renferme des substances qui contribuent au métabolisme des sucres et des graisses.

  • La betterave. Elle renferme de la bétaïne, une substance ayant la propriété d’aider à digérer et à lutter contre l’accumulation des graisses dans le foie. Crue de préférence.


Jour 6 - Je rééquilibre ma flore intestinale

Les fêtes représentent un véritable tsunami pour la flore bactérienne intestinale ! Pour améliorer la digestion, lutter contre les ballonnements et booster le métabolisme, il faut la nourrir et la soutenir.


Plus de légumes et fruits riches en probiotiques. Non digérées, ces fibres spécifiques arrivent intactes dans notre côlon où les bactéries peuvent les dégrader. Les meilleures sources : ail, artichaut, asperge, betterave, brocoli, chicorée, choux, endive, oignon, panais, poireau ; banane, agrumes, coing, pomme, poire, mangue, fruits secs ; lentille, pois chiche, haricot rouge ; blé entier, seigle, avoine.

  • Des probiotiques en renfort. Ces organismes vivants participent à la digestion, jouent un rôle dans l’absorption des nutriments et préviennent les troubles intestinaux comme les ballonnements, les flatulences, la constipation ou encore la diarrhée. On continue à consommer un à deux yaourts par jour, on réintroduit une portion de fromage et on opte pour du pain au levain.


Jour 7 - Je booste mon métabolisme

Pour cela, il faut miser sur les aliments riches en protéines, qui nécessitent une bonne dépense d’énergie pour être digérées, et contribuent au maintien de la masse musculaire.

  • Un petit déjeuner protéiné. On veille à avoir chaque matin, en plus d’un aliment glucidique, une tranche de jambon ou de saumon fumé ou un œuf, et un produit laitier (yaourt, fromage blanc, petit-suisse, fromage).

  • De la viande ou du poisson au déjeuner. En variant viandes rouges et blanches, poissons gras et maigres. Une belle portion : 130 g en moyenne.

  • Un complément protidique au dîner. À savoir, un à deux œufs ou une tranche de jambon ou 80 g de poisson ou de viande maigres. Ou une assiette végétarienne composée d’une association céréales complètes.

Jour 8 - Je contrôle ma glycémie Pendant une semaine, on a réduit les apports en glucides afin d’obliger l’organisme à déstocker. On revoit à la hausse les apports en féculents, notamment au dîner, mais en les choisissant bien.

  • Cap sur les IG bas à modérés. C’est-à-dire le quinoa, les riz bruns et sauvages, le boulgour, les pâtes al dente, la patate douce, le sarrasin, et les pains au levain. Ils évitent les fluctuations importantes de la glycémie, propices au stockage.

  • Des céréales semi- complètes ou complètes. Riches en fibres, elles sont lentement assimilées, apportent davantage de minéraux et de vitamines indispensables à l’organisme et rassasient durablement. À défaut, on peut opter pour des légumineuses : grâce, notamment, à leur richesse en fibres, elles sont lentement assimilées par l’organisme et rassasient durablement.

Jour 9 - Je capitalise mon tonus Les toxines se sont envolées, le système digestif s’est apaisé et les rondeurs s’estompent... En hiver, il est important d’éviter toute carence qui pourrait conduire à de la fatigue et des fringales.

  • Plus de cru. C’est le seul moyen de faire le plein de vitamine C, indispensable au tonus et à l’immunité. On réintroduit des crudités en entrée, on cuit les légumes al dente et on panache fruits crus et cuits.

  • De la couleur dans l’assiette. Les pigments des fruits et des légumes colorés révèlent des antioxydants qui renforcent l’organisme.

  • Des herbes et des épices. Les herbes aromatiques sont riches en minéraux et en vitamine C, tandis que les épices regorgent de substances protectrices.

  • Un peu de viande rouge. Une excellente source en fer antifatigue. Elle en contient de bonnes quantités, mais en plus celui-ci, dit héminique, est mieux assimilé que celui issu du règne végétal. Deux fois par semaine, de préférence maigre (steak haché, rumsteck...).

Jour 10 - Je garde le cap Pas question de baisser la garde, au risque de voir les rondeurs se réinstaller. Pendant les quelques jours et semaines à venir, il est indispensable de prendre de bonnes résolutions, à savoir de saines habitudes alimentaires !

  • Un petit déjeuner protéiné. Il doit systématiquement contenir, en plus du produit céréalier, un œuf ou une tranche de jambon, et un produit laitier nature.

  • Des protéines animales sans excès. L’idéal : une portion de 120 à 130 g au déjeuner et un complément (80 g) au dîner. On privilégie les viandes maigres, et on consomme deux fois de la viande rouge et deux fois du poisson gras par semaine.

  • Des céréales complètes et des légumineuses. De bonnes sources d’énergie qui ne favorisent pas le stockage et assurent un bon transit. Un peu à chaque repas, selon l’appétit et l’activité. En cas de reprise de poids, on les supprime au dîner.

  • Des fruits et légumes. Ils doivent être présents à chaque repas, sous toutes leurs formes, crus et cuits. On limite les fruits à deux par jour.

  • De l’alcool et des produits sucrés aux occasions. Ils doivent être consommés avec modération : une à deux fois par semaine maximum en privilégiant le vin rouge.














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